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EXPOSITION D'ART CONTEMPORAIN

CHAUPI-AEQUATOR

À LA MAISON DE L'AMÉRIQUE LATINE

du 25 mai au 20 juillet 2016

Bernard Marcadé & Santiago Reyes

Commissaires

Estefanía Peñafiel Lozaiza

Christian Proaño

Rometti Costales

Maio Alvear

Anthomy Arrobo

José Luis Macas Paredes

Janneth Méndez

María José Machado

David Cevallos

Saskya Calderón

Miguel Alvear Lalley

Patricio Andrade

Oswaldo Terreros Herrera

Santiago Reyes

Fernando Falconí

Rosa Jijón

José Hidalgo-Anastacio

Fabiano Kueva

Entre la liberté et la fraternité, il  y a l'Equateur ses artistes funambules sur la ligne de partage égalitaire du Monde (Chaupi-Aequator). "L'Equatorien n'est pas seulement hospitalier jusqu'à l'inoui. Il aime donner." a écrit Henri Michaux dans Equateur.

Les artistes équatoriens aiment donner. Ils donnent à voir les mouvements qui déplacent les lignes. Et Bernard Marcadé et Santiago Reyes sont nos guides de haute montage.

 

Alain Rouquié

Président de la Maison de l'Amérique Latine 

L’Ambassade de l’Équateur en France en partenariat avec la Maison de l’Amérique Latine vous invitent à découvrir l´exposition "Chaupi-Aequator",  dans le cadre de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes et la Saison de l'Equateur en France 2016.

 

 L’Equateur porte le nom de la ligne équinoxiale qui le traverse, marque une latitude 0 et partage le globe terrestre en deux hémisphères. Cet endroit du monde, occupé par un pays maintenant, a longtemps été parcouru par des hommes et des femmes avant que certains d’entre eux ne s’y installent. Ces hommes, ces femmes, ces cultures, donc, ont été traversés par cette condition hasardeuse (ou pas ?) qui fait que le soleil traversant coupe en deux parts égales le temps et l’espace.

 

Les premiers habitants se sont bien rendu compte de cette particularité et l’ont mesuré avec justesse. Puis des visiteurs, envahisseurs, conquérants— ou autres appellations —, au nom d’une civilisation dite aujourd’hui « occidentale » (mais du point de vue de cette partie de la terre, elle est orientale) ont débarqué et tenté de définir ce qui était déjà bien connue des natifs, indiens, hôtes — ou autres appellations. L’exposition joue sur ce paramètre géodésique (en latin aequator : qui rend égal), mais aussi sur la notion de cette donnée en langue quichua : chaupi désigne la moitié et le milieu.

 

 

Les œuvres choisies pour cette exposition parisienne sont toutes traversées par cette dialectique, soit littéralement, soit historiquement, soit métaphoriquement. CHAUPI-AEQUATOR : une manière de penser le monde d’aujourd’hui à l’époque de la globalisation à partir de points de vue qui mettent en perspective et en question les grands systèmes d’opposition de notre culture : Nord/Sud, centre/périphérie, indigène/colon, masculin/féminin, nature/culture, réel/imaginaire, art/artisanat…

 

Oswaldo Terreros Herrera (Guayaquil 1983)

Mi pequeño mundo,​Fernando Falconí

(Guayaquil 1980)

Fabiano Kueva (Quito 1972) ARCHIVES ALEXANDER VON HUMBOLDT, Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent Vidéo, 19min, 2015

Miguel Alvear Lalley (Quito 1964) et

Patricio Andrade (Riobamba 1960)

Wir konnen es, 2009 Vidéo, 40 secondes

Rosa Jijón (Quito 1968) La tri-antartica Photographie, 2013

Ouverture de l'exposition

Chaupi-Aequator

Détails sur l'exposition

'Préface à une cartographie d'un pays imaginé" de Estefanía Peñafiel Loaiza

Installation, deux vidéos synchrones, 103´56¨, 2008

Réécriture à l'envers du premier chapitre d'Equateur, le journal de voyage d'Henri Michaux (1928).

 

"Selva" de Christian Proaño

Son, 58'47'', 2014

Enregistrement sonore de la performance collective dans l'espace public (Plaza Grande de Quito) le 15 août 2014. Les  participants étaient invités à simuler des sons de la jungle pendant une heure. Manifestation avec le collectif Yasunidos pour les droits de la nature.

 

"Cosmovision VI" de Rometti Costales

Collage, 92X92cm,2013

Collage à partir de trois agrandissements photographiques de vues aériennes de la jungle amaronienne provenant des archives de l'Institut Géographique Militaire de l'Equateur. Les photographies sont découpées suivant le motif d'illusion optique "reversible cubes" ou "tumbling blocks" reprenant le cube de Necker, objet multi-stable de la psychophysique qui est en constante oscillation de perspectives.

 

"Where de Sun Casts no Shadow" de Maio Alvear

Texte adhésif en vinyl noir et blanc, étagère, lampes de poche, 2015.

 

"Ojos' de Anthomy Arrobo

Deux miroirs de diamètre 2,5cm,2016

Le diamètre des miroirs correspond à la moyenne du diamètre d'un globe oculaire humain.

 

"Katekilla 0°0'0" " de José Luis Macas Paredes

Vidéo, 13'17",2014.

Match d'ecuavolley avec le filet placé exactement sur la latitude 0°0'0". Une équipe se trouve sur l'hémisphère Nord, l'autre sur l'hémisphère Sud.

 

"Yo soy mi amo I y II" de Janneth Méndez

Draps, cheveaux humains, 177x177cm chaque draps, 2011.

Sur un drap est dessiné les constellations de l'hémisphère Nord et sur l'autre celles de l'hémisphère Sud. "Les draps sont une deuxième peau qui couvre les personnes durant la nuit. C'est l'enveloppe des malheurs et plaisirs pendant les repos".

 

Saskya Calderon

Dix partitions, dix dessins et dix chants lyriques, durée : 20', 2016.

Hiéroglyphes, mélodies et paroles marquent l'existence d'un nouveau groupe éthnique sorti de la Terre, inspiré de la cosmologie de la culture Secoya. Des chiffres et graphiques provenant des composants chimiques du pétrole sont transformés en hertz, langage et dessins d'une culture à venir.

 

"Une certaine idée du paradis 1" de Estefanía Peñafiel Loaiza

Dessin mural, chocolat cacao 100 pour cent équatorien, 2006.

Reproduction d'une illustation de l'ouvrage El primer y Nueva Cronica  y buen gobierno (1615), écrit et dessiné par l'Inca Guaman Poma de Ayala pour informer le Roi d'Espagne des conditions de vie des populations indigènes au Pérou sous la domination espagnole. Le dessin représente un échange de produits entre un Inca et un Coquistador. L'Inca demande, en langue quechua "Qu'est-ce que vous mangez ?", ce à quoi le Consquistador répond "Nous mangeons de cet or ".

 

"Le drapeau de l'Anarquismo Mágico" de Rometti Costales

Graines de huayruro, fils de cuivre, 44x30cm, 2013.

Le huayruro est un arbre tropical de l'Amérique Centrale et du Sud qui est souvent utilisé dans la préparation de breuvages hallucinogènes. L'anarchisme magique est défini par les artistes comm une spéculation de ce qui pourrait se passer quand un anarchiste ancien combattant de la Colonne Durruti expatrié dans la jungle bolivienne rencontre une tribu semi-nomade dans l'Amazonie. Courtesy Fondation Kadist.

 

"Omni-Vision" de David Cevallos

 

Dessins, aquarelles, volumes géométriques en papier, objets en plâtre et en papier mâché, 2014-2016.

L'installation avec des figures comme : el ojo, puerta multidimensional, idolo oscuro et des dessins de la série La forma de lo inmaterial ou el abuelo sont une tentative de l'artiste pour unifier sa production minutieuse sous le signe de 'El Templo" un endroit dans affiliation pour élargir la notion de l'espace.

 

"Wir konnen es" de Miguel Alvear Lalley et Patricio Andrade

Vidéo, 3'30", 2009.

Wir konnen est veut dir si se puede, oui on peut. La destruction des livres à la machette et un couple qui se dédouble encadrant l'image du blason de l'Equateur qui prend vie. Extraits du long métrage Black Mama, long métrage expérimental que les artistes ont réalisé en 2009.

 


"Indigène" de Oswaldo Terreros Herrera

147x300cm,2010.

Tapis en laine fabriqué par des artisans de la culture Otavalo représentant une indienne qui écrit le graffiti : El pueblo quiere mierda  utilisant la police du même nom crééé par l'artiste pour la communication de son mouvement GRSB (Graphique Révolutionnaire pour Sympathisants Bourgeois).

 

"Traveling Roses" de Santiago Reyes

Vitrine réfrigérée, différentes variétés de roses équatoriennes, 1999.

Roses équatoriennes d'exportation exposées dans les conditions idéales pour leur plus longue conservation et mises à disposition du public.

 

"Mi pequeño mundo" de Fernando Falconi

Acrylique sur toile, 220x165cm, 2008.

Peinture inspirée des illustrations de livres pédagogiques pour enfants répresentant l'artiste admirant les différentes régions géographiques de l'Equateur.

 

"La linea" de Rosa Jijon

Tirage photo diasec, 30X42 cm, 2013. 

Documentation de la performance " Tracé de la ligne équatoriale" réalisé dans la péninsule Antarctique.

 

José Hidalgo-Anastacio

Orbitres arbitraires 1 (ou intersection de deux mesures d'anciennes civilisations indo-américains marquant le barycentre d'une superposition d'ellipses irréguliers construites à partir de la cohabitation de sous-multiples de quatre unités d'édition européenes historiques assumées comme axes convergents).

Dessin mural, marqueur, 2016.

 

"La tri-antartica" de Rosa Jijon

Photographie, 60X90cm, 2013.

Photo de l'équipe de football de l'Equateur composé par l'équipage de la Station technique-scientifique équatorienne Pedro Vicente Maldonado dans  l'Antarctique posant à -10°C.

 

"Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent" de Fabiano Cueva

Vidéo, 19', 2015.

Cette vidéo fait partie du film modulaire intitulé, Essai géo-poétique sur le Voyage de Humboldt (2010-2017), recherches , spéculations, et re-enactments de l'artiste autour de la vie et de l'oeuvre du grand voyageur.

 

"Ernesto" de Maria José Machado

Vidéo, 2'50'',2014.

Documentation de la performance Ernesto réalisée à Quito en janvier 2014. Caméra : Juan Motelpare, montagne:Blasco Moscoso.

 

 

 

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