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Miguel ARCOS

"Souvent, je rêve mes sujets avant de les peindre"

    Le chemin tracé par Miguel Arcos est nécessairement bâti de terre. Et de sang aussi. Nous l’avons vu peupler ce monde, le sien et le nôtre, de sa terre, de son sang et de sa voix.

Traces, empreintes, marques, documents, signes, énigmes : tous les mots qui se réfèrent à son travail sont en relation avec l’histoire. Miguel est un conteur des faits passés et, d’une certaine façon, il opère comme un médiateur des temps.

 

 

Bien évidement Miguel Arcos n’est pas un historien officiel. Son langage est trop insoumis pour s’en tenir à ce qui est établi. En tant qu'historien, il s’occupe des faits que l’histoire officielle ne raconte pas. Arcos est connecté avec quelque chose qui dépasse les connaissances formelles : des traces, des empreintes, des restes, des cicatrices. Miguel traite avec ce qui se dévoile dans l’intime, voir même l’ancestral.

Je ne saurais dire s’il s’agit d’un historien du passé ou du futur, puisqu’à peu près tout ce qu’il fait a comme dénominateur commun l’éphémère. Miguel est un des passagers de ce monde avec lequel il dialogue en tête à tête, au corps à corps.

 

Ramiro Noriega

Attaché Culturel

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