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Gabriela Liuba 

 

 

 

 

 

Société de consommation, tu nous absorbes. Jour après jour, tu nous remplis d’artifices. Tu nous as construit un chemin, où nous marchons tous ensemble, sans que nous puissions lutter, sans que nous puissions parler.

 

Tu nous as enfermés dans une cave obscure, et nous tel de petits agneaux dociles nous y restons attachés. Submergés d’images pleines de perfection, si par malheur tu es atteint du moindre handicap, le flot qui te portait t’écrase.   

 

Comment quitter ce sentier si à chaque nouvelle tentative tu me rattrapes ? Sans pouvoir m’échapper, je me laisse porter.

 

Je te laisse penser que je t’appartiens, en jouant, en te caressant.

 

Mais, je continue à penser qu’au milieu de tout ce chaos, un jour, tu me rendras ma liberté avant qu’il ne soit trop tard.

 

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