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EXPOSITION

« CHAMANES ET DIVINITÉS DE L’EQUATEUR PRÉCOLOMBIEN »

AU MUSEE DU QUAI BRANLY

 

16/02/16 - 15/05/16 Mezzanine Est

Personnage avec traits de félin, de serpent et d’aigle-harpie © musée du quai Branly,

photo Christoph Hirtz

«Sala de arqueología» de Famores 27 - Trabajo propio.

Antiguos comerciantes prehispánicos

«Sala de arqueología» de Famores 27

La volonté politique

 

En novembre 2013, le Ministère de la Coordination, de la Connaissance et du Talent Humain de la République d’Équateur (MCCTH) et le Musée du Quai Branly ont signé un mémorandum d’accord portant sur l’organisation d’une exposition intitulée "Équateur, chamanisme et divinités de la côte précolombienne."

 

Cette exposition devrait être présentée sur la mezzanine Est du musée du quai Branly de mars à mai 2016. Le commissariat sera assuré par l’archéologue et anthropologue équatorien M. Santiago Ontaneda-Luciano.

 

Lire la Déclaration d'Intention  entre le MCCTH y el Ministère de la Culture et de la Communication de la République française. 

 

L'EXPO

 

L’Équateur est riche d’une histoire d’au moins 12000 ans. Avant l’arrivée des conquistadors espagnols, vers 1532, et l’avènement consécutif du monde occidental, la pratique du chamanisme et la philosophie impliquée par celle-ci étaient très importantes.

 

L’apogée du chamanisme se situe au cœur de la période des développements régionaux, entre 500 avant J.C. et 500 après J.C., sur la côte centre-nord de l’Équateur. La thématique du chamanisme reflète la pensée et la philosophie des peuples ancestraux d’Équateur.

 

Leur monde social, économique et politique s’est en effet construit à partir de leur système de croyances. Ces habitudes, valeurs et savoirs font partie d’un legs millénaire, transmis aux peuples de l’actuel Équateur.

 

Conçue par l’archéologue équatorien Santiago Ontaneda-Luciano, l’exposition est consacrée aux « CHAMANES ET DIVINITES DE L’ÉQUATEUR PRE-COLOMBIEN ». Elle rassemble des chefs-d’œuvre des quatre cultures de la côte équatorienne : Chorrera, Bahia, Jama-Coaque et Tolita, issus des collections des musées nationaux de Guayaquil et Quito.

 

Elle évoque en préambule le contexte social et religieux de l’Équateur précolombien ; et aborde ensuite le savoir sacré (la méditation, les ornements, le rôle de la musique, le costume du chamane), puis l’évocation des différents rituels permettant l’exercice de ce savoir sacré. L’exposition s’achève sur la transformation du chamane en déité temporelle.

 

Catalogue : coédition Imprimerie nationale / Actes Sud/musée du quai Branly, 240 pages, 260 illustrations, 42€. 

 

Mise en accessibilité de l’exposition réalisée grâce au mécénat de The Conny-Maeva Charitable Foundation

 

Les accords et le suivi

 

Le Ministre de la Culture et du Patrimoine de l’Équateur, Guillaume Long, a visité Paris entre le 22 et le 25 juillet 2015 afin de consolider les accords avec les institutions françaises pour l’organisation du Festival de l’Équateur en France 2016.

 

Dans le cadre des accords culturels signés par le Président Rafael Correa et le Président français, François Hollande, le Festival de l’Équateur en France prévue la présentation des nombreux artistes équatoriens qui travailleront en coopération avec des prestigieuses institutions françaises.  De ce fait, le Ministre Long a rencontré son homologue, Fleur Pellerin, avec l’objectif de discuter du progrès accompli en matière de coopération culturelle entre les deux pays.  

 

D’ailleurs,  Monsieur le Ministre équatorien s’est réuni avec le Président du Musée du Quai Branly, Stéphane Martin. Pendent le rendez-vous, l’autorité du Musée a remis les documents officiels qui avalisent la prochaine exposition des pièces archéologiques équatoriennes, qui sera présentée au Musée du Quai Branly en février 2016.  Il s’agit d’un fait historique pour notre pays et pour les relations bilatérales avec la France.

 

Le commissaire équatorien

Santiago Ontaneda

 

De profession anthropologue, il effectua ses premiers pas il y a de cela 20 ans. Il fut chercheur au Musée de la Banque Centrale de l’Équateur et est actuellement chercheur à la direction de Musée et sites archéologiques du Sous-secrétariat de Mémoire sociale du Ministère de la Culture et du Patrimoine.

 

Il a effectué des fouilles et des prospections archéologiques dans différents sites d’Equateur. Il a publiés divers livres et articles.

 

Il a agencé de nombreux musées archéologiques, comme le Musée archéologique Régional de la Sierra Nord dans la ville dIbarra, et le Musée archéologique Régional de la Sierra Centrale dans la ville de Riobamba, tous jouant un rôle dans l’actualité du Ministère de la Culture et du Patrimoine.

 

Il fut commissaire pour des expositions temporaires comme «L’usage de la coca dans l’ancien Equateur» et «Equateur: marque de son passe précolombien», cette dernière étant l’exposition la plus visitée de toute histoire des exhibitions archéologiques de l’Equateur.

 

Actuellement, il mène en qualité de commissaire, l’exposition «Chamanes et divinités de l'Equateur Précolombien», dont les recherches ont commencé en 2013 et qui déboucheront en février 2016, à l’inauguration de l’exposition au Quai Branly à Paris.

Vernissage de l'exposition

Vernissage de l’Exposition  « Chamanes et divinités de l’Equateur précolombien » au Musée du Quai Branly.

 

Le lundi 15 février 2016 l’exposition « Chamanes et Divinités de l’Equateur précolombien » a été officiellement inaugurée par la Ministre de la Culture et de la Communication Française : Audrey Azoulay, ainsi que par le Président du Musée du Quai : Branly Stéphane Martin, et du Ministre de la Culture et du Patrimoine de l’Equateur : Guillaume Long, accompagné par la Délégation de l’Ambassade de l’Equateur.  

 

L’événement a compté avec la participation de nombreuses personnalités de grandes institutions culturelles, des médias et des personnalités artistiques équatoriennes et françaises.  

 

Cette soirée d’ouverture s’est déroulée avec la visite de l’exposition présentée par le commissaire de l’exposition : Monsieur Santiago Ontaneda mais aussi par le conseiller scientifique : Monsieur Juan Francisco Valdés. 

 

Les  Ministres ont procédé par la suite à la signature du livre d’or.

L'exposition Chamanes et divinités de l'Équateur précolombien propose une immersion dans le monde des esprits de l’Amérique précolombienne à travers l’une des figures majeures des cultures ancestrales d’Équateur : le chamane.

Exposition bien documentée, elle permet non seulement de voyager dans le temps mais aussi de bien comprendre l’organisation des sociétés de l’Equateur précolombien.

 

Rendez-vous sur le site officiel du Musée du Quai Branly pour plus d’informations.

La presse en parle :

 

Le Figaro « Certaines figurines montrent le chamane en transe, d'autres en méditation. En fait, il fusionnait avec la nature qui est elle-même tantôt paisible et nourricière, tantôt agitée et dangereuse ». Suite de l'article ici 

 

Le Point : «Le musée du quai Branly continue d'explorer le monde chamanique. C'est au tour de l'Équateur préhispanique avec ses nains de jardin. Heu... pardon, ses poteries». Suite de l'article ici 

 

RFI : « C'est une exposition inédite que l'on peut voir jusqu'au 15 mai au musée du Quai Branly à Paris. 256 pièces et œuvre venues d’Équateur. L'exposition nous emmène sur les traces des chamanes des civilisations précolombiennes de l’Équateur » Audio ici

 

Culture.fr « L'exposition Chamanes et divinités de l’Equateur précolombien, inaugurée par Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la Communication, propose, au musée du quai Branly, une immersion au cœur de la civilisation équatorienne ». Suite de l'article ici

 

Actes Sud : « Le catalogue et l’exposition qui l’accompagne évoquent d’abord le contexte social et religieux, abordent ensuite le savoir sacré (la méditation, les ornements, le rôle de la musique, le costume du chamane), se penchent sur les différents rituels permettant l’exercice de ce savoir sacré et s’achèvent sur la transformation du chamane en déité temporelle. Richement illustré par des œuvres souvent inédites, cet ouvrage nous plonge dans cette civilisation méconnue. »

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