UNIO PROJECT
Projet réalisée par Andrea Vargas et Stefano Haboud, étudiants équatoriens, et Margaux Condette et Myriam Peleu, étudiantes françaises, du Master 2 de Culture et Communication parcours Evénementiel, médiation des arts et des sciences de l’Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines Paris-Saclay.
https://www.facebook.com/UNIOproject/
"UNIO Projet est une exposition photographique à double objectif. Le premier est de donner la parole aux étudiants qui sont dans l’une des villes les plus cosmopolites du monde, des étudiants qui se perdent dans un univers qui avance constamment, des étudiants qui arrivent dans une capitale qui ne s’arrête pas pour les accueillir. Ce sont des étudiants qui sont étrangers dans leur nouvelle maison, qui sont confrontés à une langue, une culture et des traditions différentes. Ce sont des étudiants qui sont obligés de s’habituer à une nouvelle ville tout en se retrouvant face à une solitude qui leur était inconnue, à des études qui sont des défis constants et à une indépendance qui a toujours un prix.
C’est ici que nous retrouvons le deuxième objectif : nous voulons rapprocher les étudiants internationaux entre eux pour ainsi essayer de créer des liens qui dans un futur pourront être essentiels. Nous voulons aussi les impliquer dans des associations qui gèrent l’accueil et le suivi d’étudiants étrangers pour que ces derniers puissent se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls et que dans les moments de besoin, il y a des moyens, des outils qu’ils peuvent utiliser pour parler, partager et trouver l’aide nécessaire."
YUTA (Japon)« Même si se communiquer en français est toujours compliqué pour moi, je suis content de faire des efforts pour travailler dans le domaine qui m’intéresse » | CARO (Equateur)« Dans ces dernières années j'ai appris qu'il y a une solution à tout » | RUIBO (Chine)« Même si en France il y a une distance entre les étudiants français et les étudiants internationaux, je trouve que c’est un pays fascinant en matière de l’art. Il y a beaucoup d’histoire et beaucoup des choses à découvrir » |
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OLGA (Ukraine)« Le fait de vivre en France ça m'a appris a vraiment être fière du fait que je suis ukrainienne, j'ai mon pays, j'ai ma culture » | MARIELA (Guatemala)« Ici, j'ai appris à être seule et à faire des choses pour moi, cela a été très dur, ainsi que surmonter la barrière de la langue » | NINA (France)« Ce lien que t'as avec d'autres étudiants étrangers et c'est un échange vraiment beau » |
MARI (Equateur)« Avec cette expérience j'ai appris que c'est bien de prendre son temps pour prendre des décisions, que c'est tout à fait normal ne pas tout savoir, ne pas avoir tout déchiffré immédiatement » | MERLY (Liban)« Pour moi la France, c’est tout ce que j’ai vécu là au foyer, à l’école, avec les profs. Depuis que je suis ici, je n’ai jamais dit « je veux revenir au Liban » | MARGHERITA (Italie et Autriche)« Moi, ce qui m’a toujours aidé, ça a été le foot. C’est beaucoup plus facile de faire des liens avec des gens avec qui tu fais le même sport » |
LYDIE (Burkina Faso)« Moi mon objectif c'est d'avoir ce truc que je n'ai pas ici, c'est avoir ce que je n'ai pas eu la chance d'avoir chez moi » | LUCAS (Canada)« Une chose que j'ai pu réaliser, c'est de pouvoir être content et détendu tout en vivant dans un état de chaos constant, en réussissant à faire tout ce que je dois faire, et surtout ce que je veux vraiment faire » | LIVE (Norvège)« J'ai appris que je peux être très proche avec des gens que je pensais on n'était pas compatibles » |
LANA (Russie)« Ta mentalité change beaucoup quand tu habites dehors de ton pays même si tu te ne rends pas compte » | KARIM (Maroc)« Il faut un peu de tout pour faire un monde» | JOSE (Brésil)« La chose qui m’attire ici c’est la liberté » |
HEE-JIN (Corée du Sud)« En France si on n’aime pas ce que l’on fait, on peut arrêter, on a cette possibilité, et on peut recommencer ce que l’on veut vraiment ! » | GURTEGH (Inde)« J'ai pris un risque, j'ai fait un saut et je ne le regrette jamais. La France fera toujours partie de moi. C'est comme ça que tu grandis : tu prends un risque, tu fais un pas dans le noir » | GABRIELA (Etats-Unis)« La France était mon rêve, mon but ultime et maintenant que je l'ai, mon avenir est incertain » |
FERUZA (Ouzbékistan)« Ce que j'ai fait, j'ai fait moi-même » | DIEGO (Equateur)« Au bout du chemin, nous voulons avoir l'opportunité d’aider les étudiants à voir que le monde ne se termine pas après le doctorat et que ce n'est que le début dans la vie d'un scientifique » | CHLOE (Australie)« Je me rends compte que je dois me forcer à être plus sociable, je dois être mal à l'aise. Même si je ne connais pas les gens, même si je ne parle pas la langue, je dois faire des efforts et sociabiliser » |
AMIT (Israël)« Ça a été très bizarre d'être avec ma famille en France et de me rendre compte que j'ai de nouvelles habitudes qui sont très françaises » | DIANA (Equateur)« Je me suis rendu compte dans la solitude que je peux, par mes propres moyens, rencontrer des gens, résoudre n'importe quel problème et avoir de petits triomphes » |